Nouvel Album, nouvelle méthode de travail, le dernier album d'Aqme marque un tournant pour le groupe. Nous avons profité de leur passage au Rockstore de Montpellier pour aborder avec eux tout ces changements ainsi que leur actualité présente et future (Olympia, Live, Festivals, etc...).
David : Pour ceux qui ne vous connaissent pas qui est Aqme ? Thomas : Thomas le chanteur et deux autres membres qui s'appelle Benjamin à la guitare et Etienne à la Batterie Charlotte : Moi je suis bassiste !! David : Entre le premier album et le dernier 'La fin des temps', qu'es ce qui pour vous à le plus changer ? Thomas : : La façon de composer. La façon d'appréhender les titres, cette fois c'était plus de laisser vivre les titres, on ne s'est pas mis de limite, pas dire seulement on fait couplet refrain, là on s'est dis qu'on allait essayer de pousser un peu plus loin (si là on mettait pas de break, si cette fois là on ne mettait pas de refrain tout de suite, si on rajoutait un passage derrière), ce qui fait qu'il y a des chansons de 7 minutes de 9 minutes et y en a d'autres qui méritaient d'aller plus droit au but et qui font 2 minutes 30 au final. Donc c'est un peu tout ça qui a changé fondamentalement. Il y a aussi maintenant des solos de guitare et une autre façon de chanter, dans la composition il y avait certaine chose où je ne trouvais pas de ligne de chant, on a vue cela ensemble de façon à ce que je trouve quelque chose. David : Justement pour cette album tout le monde a mis la main à la patte, ce qui est assez nouveau par rapport aux anciens albums, ça n'a pas été trop difficile cette cohabitation ? Charlotte : Ca c'est fait très naturellement, Thomas avait déjà écrit quelques chansons, on a tous essayé de travailler chacun de notre coté et c'était plus facile de rejoindre thomas avec notre texte qui nous a aidé ensuite à placer nos phrases. David : Que vous a apporté (d'un point de vue personnel), d'avoir participé à l'écriture de l'album ? Charlotte : Il y a un peu plus de complicité et de partage. On s'est bien retrouvé et c'est super intéressant de voir comment chacun travail. Thomas : : Même au niveau de la composition de la musique, tout le monde est intervenu, on a fait cet album à 4 car on souhaitait l'énergie qu'il y avait en live et en repet, on voulait que ce soit retranscrit dans l'album. C'est pour ça qu'on a enregistré la basse et la batterie en même temps et qu'il y a eu la guitare qui a servi finalement plus de piste témoin. David : Vous avez travaillé avec Steve Prestage plutôt que Daniel Bergstrand ? Thomas : On avait envi d'aller plus loin dans les techniques d'enregistrements, on avait envi justement de faire un album plus live plus dynamique, on souhaitait aussi être un peu chez nous ce qui évitait le stress et la barrière de la langue aussi qui n'était pas très facile en suède. David : Avez vous une idée un peu plus précise du deuxième single qui devrait sortir ? Thomas : Absolument aucune, comme on ne sort pas des singles deux titres carton, ce ne sont pas vraiment des singles, ce sont des chansons qui sont plus apte à passer en radio, on a toujours laissé le label décider, on leur fait confiance, c'est eux qui savent ils savent mieux que nous. Pour le deuxième "single", je sais que ça discute et qu'il y a "Ténèbres" dans la course, "Une dernière fois" et une autre que j'oubli tout le temps (ça ne sera déjà pas celui la le single) David : Une question qui à du vous être poser une cinquantaine de fois, comment s'est passé la rencontre avec Indochine, (puisqu'il y a une chanson d'Aqme sur leur dernier album) ? Charlotte : En fait, pour nous c'est une expérience inoubliable et pour eux aussi, je pense qu'on a partagé pas mal de choses et c'était incroyable de se retrouver tous ensembles dans une seule pièce à enregistrer ce morceau. C'était à la base un morceau d'Aqme à la fin de polaroid et pornographie, il restait un morceau qu'on a pas eu le temps d'enregistrer, on l'avait garder un peu de coté et du jour au lendemain notre manager nous a dit que ça pourrait intéressé Indochine et on a préféré retravaillé ce morceau qui est sur leur dernier album. Ca s'est fait un an plus tard mais cela a été très rapide David : Dans la bio qu'il y a sur votre site Web, vous dites que votre dernier album s'apprête à conquérir un nouveau public ? Thomas : Cet album a une sonorité plus rock qui s'ouvre à davantage de gens. Il n'est pas seulement enfermé dans le style métal. C'est vrai qu'on écoute de la pop, du métal, du hardcore et des trucs encore plus extrême, mais Aqme n'est pas vraiment un groupe de métal, y a des plans, y a des influences on ne peut pas nier mais dans l'ensemble on voulait un truc beaucoup plus rock et c'est comme ça qu'il y a des nouvelles personnes qui viennent à nos concerts. C'est vrai qu'avant, on avait un public assez jeune et maintenant il y a un peu de tout et c'est beaucoup plus agréable pas de plaire à tout le monde mais que tout le monde se rejoint sur le groupe et ensuite on peut aller en discuter avec eux car souvent on rencontre les gens après les concerts et c'est assez intéressant d'avoir le point de vue d'une personne de 16 ans et ensuite celle d'une personne de 30. David : Vous allez enregistrer le concert du 17 Février à Bruxelles, c'est dans l'optique d'un live ? Thomas : Complètement, ça fait longtemps que les gens nous le demande. On est sur un label indépendant, donc c'est toujours difficile d'organiser les choses et cette fois on a réussi à le faire et on va enregistrer en Belgique dans une salle qui s'appelle l'ancienne Belgique car il faut bien dire que les belges sont complètements fous et ils nous soutiennent vraiment et la salle est une des plus belle d'Europe. On avait hâte d'enregistrer un live. On essaye également d'organiser et de faire un Dvd un peu plus tard dans une autre salle mais cette fois en France. David : au hasard, l'Olympia ? Thomas et Charlotte : (Rire) Non c'est beaucoup trop cher. David : Justement qu'est ce que cela vous fait de faire l'Olympia en Octobre prochain ? Thomas : Ca fait super plaisir, c'est un truc incroyable parce qu'en faite quand j'ai dis à mon père qu'on jouait à l'Olympia, il m'a répondu "Ah lala j'ai vu les Stones et les Beatles la bas", il aura vu les Stones, les Beatles et le groupe de son fils (rire). C'est quand même une salle mythique où l'on a vu quelques concerts. On en a pas vu beaucoup car pendant très très longtemps, (une vingtaine d'année) elle était fermé au rock et ce n'était que des artistes de la chanson française qui s'y produisaient et depuis qu'ils se sont fait rachetés par Universal, ils s'ouvrent à tous les styles de musique et on a la chance d'aller jouer la bas. C'est vraiment une fierté, on a parlé longuement avec notre tourneur d'une prochaine date à Paris. Il nous proposait de faire un Zénith, un petit Zénith ou un moyen Zénith et nous on se disait qu'on souhaitait aller à l'Olympia et on est vraiment super fier et super content. David : Que pensez vous du projet de loi de licence globale qui a été évoqué récemment qui permettrait en échange d'une somme forfaitaire de télécharger (Cd, Dvd, Mp3, etc...) comme on veut et tout ce que l'on veut ? Thomas : Complètement aberrant, je comprends même pas comment on puisse avoir ce genre d'idée. C'est n'importe quoi, en un mois on peut télécharger tout le catalogue mondiale de musique, c'est une aberration, nous aussi on a des factures, il faut qu'on mange, ça nous fait super plaisir de faire de la musique, on est payé c'est vrai mais on travaille aussi. Télécharger c'est sympa mais comment on fait ?? David : Serez vous présents sur certains festivals cet été ? Thomas : C'est un peu tôt pour en parler, les dates se décident genre deux trois mois avant. On sait que notre tourneur est sur tous les festivals et qu'a priori on devrait en faire de très gros, donc on a vraiment hâte et il y aura pas mal de festivals. On devrait être un peu présent partout.